Toulouse au bord de la Garonne, la fièvre de l’hygiène au XIXe siècle

Objectif :

• Découvrir les berges de la Garonne à Toulouse guidés par une descendante de l’illustre Antoine Lavoisier
• Appréhendez comment, au XIXe siècle, la Garonne a façonné la vie des Toulousains et accompagné l’essor de la ville.
• Être accompagnés d’une guide conférencière diplômée se glissant avec malice dans la peau d’une institutrice du XIXe siècle, qu’elle incarne en costume d’époque

Au programme

Rejoignez-nous pour un voyage dans le Toulouse des années 1860 en compagnie d’une descendante de l’illustre Antoine Lavoisier (Chimiste, physicien et économiste français).

Vous découvrirez comment les théories de son glorieux ancêtre ont révolutionné la vie quotidienne des toulousains autour de la Garonne, lieu central pour les habitants de l’époque : bâteaux-douches du port de la Daurade, hôpitaux, abattoirs et morgue ; sont autant d’éléments du patrimoine qui ont aidé à cette évolution hygiénique du Toulouse du XIXe siècle. Et vous, êtes vous prêts à plonger au cœur de cette époque fascinante ?

Faites connaissance avec votre guide/personnage :

Née à Toulouse en 1827, Augustine Lavoisier est une lointaine descendante (arrière petite-fille) du chimiste Antoine Lavoisier. Elle a grandi en écoutant avec admiration l’histoire de son aïeul qui a révolutionné la chimie moderne et a posé les premières grandes lignes de l’hygiène. Forte tête de sa famille, Augustine a voulu suivre les traces de son ancêtre. L’académie des Sciences lui étant interdite car elle est une femme, elle s’est tournée vers l’enseignement et est devenue institutrice. Entre-temps , elle rencontre le bel Eugène Pujol, qui travaille chez un marchand de chapeaux. Hélas ! Une terrible maladie, le typhus, mettra fin à tout projet de mariage pour les deux tourtereaux. Augustine se jette à corps perdu dans son travail. Pour que d’autres malheureux ne subisse le même sort funeste que feu son fiancé. La demoiselle a pris pour habitude de réunir régulièrement quelques personnes afin de les former sur les règles de base de l’hygiène de l’époque, le tout cheminant sur les bords de Garonne (car il faut bien joindre l’utile à l’agréable …)